HNM Dance Centre: Learning Space

HNM Dance Centre: Learning Space

Spatial Literacy

In a uniform sliding motion, the dancers sweep across the dance floor to a slow rhythmic beat. Anh Nguyen, the Artistic Director at HNM Dance Centre, leads the dancers by verbally explaining and physically demonstrating the routine’s next steps. The dancers move across the entire dance space to perform stretches and warm-up movements. Using the entire dance space to move, stretch, and warm-up allows the dancers to familiarize themselves with the space and their relation to other dancers in movement. Bednarz and Kemp state, “being able to think in, with, and through space, that is, to be spatially proficient, is increasingly valuable and generative” (2011, p. 18). They continue, “Spatial thinking, then, was seen as an amalgam of concepts, skills, and cognitive approaches that allow individuals to use space to model the world, real and imagined, in valuable and productive ways” (2011, p. 20). Watch the video below to see how Anh leads the dancers in a choreography that enhances their spatial literacy skills.

Littératie spatiale

Dans un mouvement de glissement uniforme, les danseurs balayent la piste de danse sur un rythme lent. Anh Nguyen, directeur artistique du HNM Dance Centre, dirige les danseurs en expliquant verbalement et en dĂ©montrant physiquement les prochaines Ă©tapes de la routine. Les danseurs se dĂ©placent dans tout l’espace de danse pour effectuer des Ă©tirements et des mouvements d’échauffement. Utiliser tout l’espace de danse pour bouger, s’étirer et s’échauffer permet aux danseurs de se familiariser avec l’espace et leur relation avec les autres danseurs en mouvement. Bednarz et Kemp affirment que « ĂȘtre capable de penser dans, avec et Ă  travers l’espace, c’est-Ă -dire d’ĂȘtre compĂ©tent dans l’espace, est de plus en plus prĂ©cieux et gĂ©nĂ©ratif » (2011, p. 18, traduction de l’anglais). Ils poursuivent : « La pensĂ©e spatiale Ă©tait alors considĂ©rĂ©e comme un amalgame de concepts, de compĂ©tences et d’approches cognitives qui permettent aux individus d’utiliser l’espace pour modĂ©liser le monde, rĂ©el et imaginaire, de maniĂšre utile et productive » (2011, p. 20, traducation de l’anglais) . Regardez la vidĂ©o ci-dessous pour voir comment Anh dirige les danseurs dans une chorĂ©graphie qui amĂ©liore leurs compĂ©tences en littĂ©ratie spatiale.

Metalanguage of Dance

In the following video, Anh counts the steps of the dance routine to help his dancers keep count and time while also instructing them using the metalanguage of dance. Schleppegrell (2013) defines metalanguage as “language about language” (p. 156). Anh’s use of subject-specific words and terms as means of instruction such as “turn out,” “parallel second,” “first position,” and “high lift”  is a metalanguage that pertains to dance as a form of communication. Bannerman (2014) sees dance as “meaningful, despite its difference from language or discourse” (p. 66). Bannerman goes on to question whether dance is a language and writes, “Dance shares commonalities with language and that like language it communicates according to cultural codes” (2014, p. 66). Anh delivers the steps of the dance and the name of each move simultaneously, combining modalities, as he takes centre floor and leads the dancers. The following video is a perfect example of using subject-specific linguistic markers to provide the dancers with a common language, a precision-based short form of complex technical ballet positions, if you will, which works as a mode of communication in tandem with the movement of dance itself.

MĂ©talangage de la danse

Dans la vidĂ©o qui suivent, Anh compte les pas de la routine de danse pour aider ses danseurs Ă  garder le compte et le temps durant qu’il les enseignant Ă  l’aide du mĂ©talangage de la danse. Schleppegrell (2013) dĂ©finit le mĂ©talangage comme « un langage sur le langage » (p. 156, traduction de l’anglais). L’utilisation par Anh de mots et de termes spĂ©cifiques Ă  une matiĂšre comme moyens d’enseignement tels que “tourner”, “deuxiĂšme parallĂšle”, “premiĂšre position” et “haute levĂ©e” est un mĂ©talangage qui se rapporte Ă  la danse en tant que forme de communication. Bannerman (2014) considĂšre la danse comme « significative, malgrĂ© sa diffĂ©rence avec le langage ou le discours » (p. 66, traducation de l’anglais). Bannerman poursuit en se demandant si la danse est un langage et Ă©crit : « La danse partage des points communs avec le langage et que, comme le langage, elle communique selon des codes culturels » (2014, p. 66, traduction de l’anglais). Anh enseigne les pas de la danse et le nom de chaque mouvement simultanĂ©ment, combinant les modalitĂ©s, alors qu’il prend le sol central et dirige les danseurs. La vidĂ©o suivante est un exemple parfait d’utilisation de marqueurs linguistiques spĂ©cifiques Ă  une matiĂšre pour fournir aux danseurs un langage commun, une forme courte basĂ©e sur la prĂ©cision de positions de ballet techniques complexes, si vous voulez, qui fonctionne comme un mode de communication en tandem avec le mouvement de danse lui-mĂȘme.

Peer Learning and Support

In the following video, while the dancers await the song to sound and rehearsal to start, they rely on each other and confer with one another about the steps and the routine counts. The following video showcases one example of peer learning and support during informal moments during class time. Topping (2005) writes, “[Peer learning] involves people from similar social groupings who are not professional teachers helping each other to learn and learning themselves by so doing” (p. 631). In the case of peer tutoring (PT) and cooperative learning (CL), Topping (2005) states, “both CL and PT can simultaneously yield gains in transferable social and communication skills and in affective functioning (improvements in self-esteem, liking for partner or subject area” (p. 365). While peer learning and support, or cooperative learning and peer tutoring, as Topping calls it, can be formally written into class time, peer learning and support can also occur during informal moments between activities and have the same effective results. Watch the following video to see an example of peer learning and support during an informal time in an HNM dance class. Note in this excerpt how those talking through some of the movements are also being observed by other dancers, allowing for a ripple effect in the learning process.

Apprentissage et soutien par les pairs

Dans la vidĂ©o suivante, les danseurs attendent que la chanson sonne et que la rĂ©pĂ©tition commence, ils s’appuient les uns sur les autres et se concertent sur les pas et la routine compte. La vidĂ©o suivante prĂ©sente un exemple d’apprentissage et de soutien par les pairs lors de moments informels en classe. Topping (2005) Ă©crit : « L’apprentissage par les pairs implique que des personnes appartenant Ă  des groupes sociaux similaires qui ne sont pas des enseignants professionnels s’entraident pour apprendre et s’apprennent ainsi » (p. 631, traducation de l’anglais). Dans le cas du tutorat par les pairs (PT) et de l’apprentissage coopĂ©ratif (AC), Topping (2005) dĂ©clare que « l’AC et le PT peuvent simultanĂ©ment gĂ©nĂ©rer des gains dans les compĂ©tences sociales et de communication transfĂ©rables et dans le fonctionnement affectif (amĂ©lioration de l’estime de soi, goĂ»t pour partenaire ou domaine » (p. 365, traduction de l’anglais). Alors que l’apprentissage et le soutien par les pairs, ou l’apprentissage coopĂ©ratif et le tutorat par les pairs, comme l’appelle Topping, peuvent ĂȘtre formellement inscrits dans le temps de classe, l’apprentissage et le soutien par les pairs peuvent Ă©galement se produire pendant des moments informels entre les activitĂ©s et ont les mĂȘmes rĂ©sultats efficaces. Regardez la vidĂ©o suivante pour voir un exemple d’apprentissage et de soutien par les pairs lors d’un moment informel dans un cours de danse HNM. Notez dans cet extrait comment ceux qui parlent Ă  travers certains des mouvements sont Ă©galement observĂ©s par d’autres danseurs, permettant pour un effet d’entraĂźnement dans le processus d’apprentissage.

Let the Breath Move You

“Let the breath move you.” Anh reminds his dancers that their movements should not focus on muscle movement, but their breath. Anh, by having the dancers become aware and conscious of the air flowing in and out of their lungs, fosters recognition that movement connects their bodies and minds. In writing about the arts, Parsons states, “art making and responding is often thought of as guided by bodily experience” (2007, p. 534). Traditionally, the arts were seen as subjective, and as Parsons states, “the arts have been considered as essentially about the human heart and its purpose as the articulation of subjective experience” (2007, p. 534). While the dancers share an art form with the audience that expresses and expands on human emotions, Anh, by saying, “let the breath move you,” and “let go,” helps the dancers connect mind and body for a more holistic dance experience. Watch the video below to see how Anh leads the dancers in connecting with themselves and their space.

Laissez le souffle vous Ă©mouvoir

“Laissez le souffle vous Ă©mouvoir.” Anh rappelle Ă  ses danseurs que leurs mouvements ne doivent pas se concentrer sur le mouvement musculaire, mais sur leur respiration. Anh, en faisant prendre conscience aux danseurs de l’air entrant et sortant de leurs poumons, favorise la reconnaissance que le mouvement relie leur corps et leur esprit. Dans ses Ă©crits sur les arts, Parsons dĂ©clare que « la crĂ©ation et la rĂ©action artistiques sont souvent considĂ©rĂ©es comme guidĂ©es par l’expĂ©rience corporelle » (2007, p. 534, traduction de l’anglais). Traditionnellement, les arts Ă©taient considĂ©rĂ©s comme subjectifs et, comme l’affirme Parsons, « les arts ont Ă©tĂ© considĂ©rĂ©s comme essentiellement liĂ©s au cƓur humain et Ă  son objectif en tant qu’articulation de l’expĂ©rience subjective » (2007, p. 534, traduction de l’anglais). Alors que les danseurs partagent avec le public une forme d’art qui exprime et dĂ©veloppe les Ă©motions humaines, Anh, en disant « laissez la respiration vous Ă©mouvoir » et « lĂąchez prise », aide les danseurs Ă  connecter l’esprit et le corps pour une expĂ©rience de danse plus holistique. Voir la vidĂ©o ci-dessous pour voir comment Anh amĂšne les danseurs Ă  se connecter avec eux-mĂȘmes et leur espace.

Another Example of Spatial Literacy

The following video features another example of spatial literacy during a dance session.

Un autre exemple de la littératie spatiale

La vidĂ©o suivante prĂ©sente un autre exemple de littĂ©ratie spatiale lors d’une sĂ©ance de danse.

Positive Rapport Allows for Risk-Taking

Wilson, Ryan, and Pugh (2010) sought to study the relationship between student-teacher rapport and student learning outcomes. They found that indeed, there is a significant connection between a positive student-teacher rapport and student outcome. Frisby and Martin (2010) concur and state, “a positive classroom experience is associated with positive academic outcomes” (p. 146). Students who perceived their educator to build a positive learning environment were students who took risks, participated at a higher level, and demonstrated higher understanding and achievement outcomes (Frisby & Martin, 2010). In the following video, Anh’s encouragement and positive rapport with the adult learners allow them the space to question, experiment and take risks in trying different dance moves during rehearsals. The adult dancers confer with one another as well as their dance teacher when dancing. The class environment is open, encouraging, and vibrant with laughter and music. This trust and genuine rapport is notable as well in weekly Contact Improv classes.

Le rapport positif permet de prendre des risques

Wilson, Ryan et Pugh (2010) ont cherchĂ© Ă  Ă©tudier la relation entre le rapport entre l’élĂšve-enseignant et les rĂ©sultats d’apprentissage des Ă©lĂšves. Ils ont constatĂ© qu’en effet qu’il existe un lien significatif entre un rapport Ă©lĂšve-enseignant positif et les rĂ©sultats des Ă©lĂšves. Frisby et Martin (2010) sont d’accord et affirment « qu’une expĂ©rience positive en classe est associĂ©e Ă  des rĂ©sultats scolaires positifs » (p. 146, traducation de l’anglais). Les Ă©lĂšves qui percevaient leur Ă©ducateur pour crĂ©er un environnement d’apprentissage positif Ă©taient des Ă©lĂšves qui prenaient des risques, participaient Ă  un niveau supĂ©rieur et dĂ©montraient de meilleurs rĂ©sultats en matiĂšre de comprĂ©hension et de rĂ©ussite (Frisby et Martin, 2010). Dans la vidĂ©o suivante, les encouragements d’Anh et sa relation positive avec les apprenants adultes leur permettent de questionner, d’expĂ©rimenter et de prendre des risques en essayant de mouvements diffĂ©rents de danse pendant les rĂ©pĂ©titions. Les danseurs adultes s’entretiennent entre eux ainsi qu’avec leur professeur de danse lorsqu’ils dansent. L’environnement de la classe est ouvert, encourageant et vibrant de rires et de la musique. Cette confiance et ce rapport authentique sont Ă©galement remarquables dans les cours hebdomadaires de contact improvisĂ©.

 

Small Conferencing on the Dance Floor

After rehearsing segments of dance as a class, Anh takes some time to speak to and touch base with two dancers. He speaks to the dancers one-on-one, quickly assesses their need, and delivers a demonstration of the proper dance move and body posture, while the rest of the class practises either individually or with another dancer. Gordon (2003) points to one-on-one teaching and feedback as something that comes with an educator who has built a positive environment and a trusting relationship with students. Gordon writes, “Another feature of one to one teaching is the opportunity to adjust what you teach to the learner’s needs— “customise” your teaching” (2003, p. 543). Similarly, as presented in the following video, Anh quickly reteaches and focuses on what each student needed to know before moving along with practice.

Petite conférence sur la piste de danse

AprĂšs avoir rĂ©pĂ©tĂ© des segments de danse en classe, Anh prend le temps de parler et d’entrer en contact avec deux danseurs. Il parle aux danseurs en tĂȘte-Ă -tĂȘte, Ă©value rapidement leurs besoins et fait une dĂ©monstration du mouvement de danse et de la posture du corps appropriĂ©s, tandis que le reste de la classe s’entraĂźne individuellement ou avec un autre danseur. Gordon (2003) considĂšre l’enseignement individuel et la rĂ©troaction comme quelque chose qui vient avec un Ă©ducateur qui a construit un environnement positif et une relation de confiance avec les Ă©lĂšves. Gordon Ă©crit : « Une autre caractĂ©ristique de l’enseignement individuel est la possibilitĂ© d’ajuster ce que vous enseignez aux besoins de l’apprenant – « personnalisez » votre enseignement » (2003, p. 543, traducation de l’anglais). De mĂȘme, comme prĂ©sentĂ© dans la vidĂ©o suivante, Anh rĂ©enseigne rapidement et se concentre sur ce que chaque Ă©lĂšve devait savoir avant de suivre la pratique.

 

Listen to the Beat

While the music sounds in the room and the dancers begin to dance, Anh uses a tambourine to emphasize the beat in the song; thus, accentuating the beat and the time on which the dancers must move. In the following video, the dancers move to the beat of the music and the tambourine’s sound rather than verbal instructions. Hansen and Milligan (2012) found that within music education, teaching learners to recognize sound, timbre, pitch, and timing heightens cognitive processes, which are linked to language learning. Similarly, when Anh uses the tambourine, he allows the dancers to listen and use their judgment in deciding the opportune time to perform each movement and at which speed. Moreover, Anh’s lack of verbal communication allows the dancers to connect entirely with the music and the beat.

Écoutez le rythme

Pendant que la musique rĂ©sonne dans la piĂšce et que les danseurs commencent Ă  danser, Anh utilise un tambourin pour accentuer le rythme de la chanson; ainsi qu’il dĂ©montre le rythme et le temps sur lequel les danseurs doivent se dĂ©placer. Dans la vidĂ©o suivante, les danseurs bougent au rythme de la musique et du son du tambourin plutĂŽt qu’aux instructions verbales. Hansen et Milligan (2012) ont constatĂ© que dans le cadre de l’enseignement de la musique, apprendre aux apprenants Ă  reconnaĂźtre le son, le timbre, la hauteur et le timing intensifie les processus cognitifs, qui sont liĂ©s Ă  l’apprentissage des langues. De mĂȘme, lorsqu’Anh utilise le tambourin, il permet aux danseurs d’écouter et d’utiliser leur jugement pour dĂ©cider du moment opportun pour exĂ©cuter chaque mouvement et Ă  quelle vitesse. De plus, le manque de communication verbale d’Anh permet aux danseurs de se connecter entiĂšrement Ă  la musique et au rythme.