Lucie et Thornton Blackburn

Par Irene Moore Davis (2022)
Traduction par William Mugenzie

Tandis que le Canada est largement reconnu comme “ la terre de la Liberté'' parmis les esclaves aussi bien que le agents du chemin de fer souterrain ‘ the underground Railroad”, la sécurité des chercheurs de la liberté était loin d'être certaine même une fois arrivé aux côtes du Canada À différents degrés de réussite, les chasseurs d’esclaves faisaient quelques fois des incursions dans Sandwich, dans des communautés frontalières, ou même dans les locations plus à l'intérieur, en poursuite de leurs “propriétés” humaines et à des multiples occasions, les esclavagistes essayaient d’utiliser les courts d’arranger les extraditions des auto-émancipés. Généralement, le gouvernement colonial du Haut-Canada a tenu la promesse d’accorder la liberté juridique aux voyageurs du chemin souterrain Underground  Railroad.

Lucie (connue à l'origine sous le nom de Ruthie) Blackburn est née en tant qu'esclave vers 1803, dans les Caraïbes, selon la légende, et est morte à Toronto en 1895. Thornton Blackburn est né approximativement en 1812 à Maysville, Kentucky, et est mort à Toronto en 1895. Ils se sont rencontrés comme esclaves à Louisville, Kentucky et ont fui ensemble en 1831 pour vivre en liberté. Apres qu’ils ont eté découverts, vivant à Détroit en 1833, ils on été emprisonnés en attendant qu’ils seront retournés en esclavage. Cependant, les activistes ant-escalavage et les partisans ont rallié autour du prison, menant la soi-disant "Blackburn émeutes de 1833. Lors d'incidents distincts et dramatiques, les deux Blackburn ont été libérés par des partisans et aidés à traverser la rivière pour se mettre à l'abri, mais parce qu'un représentant de la loi avait été gravement blessé lors du soulèvement, leurs esclavagistes ont collaboré avec les autorités américaines, notamment le maire de Detroit, pour faire revenir les Blackburn aux États-Unis pour qu'ils y soient jugés : ils partaient du principe que les Blackburn avaient incité à l'émeute.

 Pendant que les demandes d'extradition étaient en cours d'examen, les Blackburn ont été arrêtés et détenus dans la prison du district ouest de Sandwich. Désespéré d'éviter un nouvel esclavage et une séparation probable d'avec sa femme, Thornton, qui était analphabète et sans avocat, a dicté une lettre qui a été retranscrite à la prison par le révérend William Johnson de l'église anglicane de St John. Elle a été transmise à Sir John Colborne. Voyant clairement qu'il n'y avait aucune vérité dans les affirmations que lui et Lucie allaient être être renvoyés aux Etats-Unis pour faire face à des accusations liées au soulèvement, Thornton a dit, "Votre pétitionnaire est convaincu que le but du Parti est de le ramener, lui et sa femme, à un esclavage sans espoir, où les plaintes ne peuvent être entendues, ni les griefs redressés."

John Colborne, qui était le lieutenant-gouverneur du Haut-Canada à l'époque, et le procureur général Robert Simpson Jameson ont décidé qu'il était illégal de renvoyer les Blackburn aux États-Unis. où leur punition (ré-esclavage) serait supérieure à celle qu'ils auraient pu subir pour un crime équivalent dans le Haut-Canada. Ce faisant, ils ont établi un précédent qui protégerai les futurs demandeurs de liberté contre l'extradition de ce type. En effet, certains juristes ont affirmé que cela a marqué la genèse de la politique d'accueil des réfugiés du Canada. Les Blackburn, une fois libérés, se sont installés brièvement à Amherstburg avant de s'installer définitivement à Toronto. Là-bas, ils ont continué à vivre une vie de dignité et de sens, notamment en créant le premier service de taxi de Toronto (basé sur des chevaux et de chariots, bien sûr) en 1837, en s'engageant dans l'abolitionnisme et dans la philanthropie visant à aider les chercheurs de liberté à se réinstaller avec succès. Ils ont accueilli des chercheurs de liberté dans leur maison. Thornton a assisté à la North convention nord-américaine des libres de couleur qui s'est tenue à Toronto en 1851. Canadian Mill and Mercantile Association qui a établi des projets de création d'emplois tels que des moulins, des industries et un magasin général dans la colonie d'Elgin. Remarquablement, Thornton a découvert que son frère Alfred vivait à Toronto, et il est courageusement retourné au Kentucky pour sauver leur mère, Sibby.

Aujourd'hui, Thornton et Lucie Blackburn sont reconnus comme des personnes d'importance historique nationale au Canada. Canada, avec une plaque du patrimoine fédéral située à Toronto. D'autres commémorations incluent, mais ne sont pas le Centre de conférence Thornton et Lucie Blackburn du Collège George Brown.